
En ce début d’après-midi, après avoir travaillé, j’étais dans cette zone où l’on préférerait rester dans le confort du quotidien, surtout lorsque l’on travaille depuis chez soi. J’ai un job à temps partiel dans l’IT et si c’est sympa de bosser de chez soi en pyjama, ça ne motive pas forcément à sortir et affronter…la foule des transports publics et le monde extérieur.
Ajouter à cela quelques nuits compliquées (oui, même les reines du Nia dorment mal parfois), et on obtient un magnifique combo de « flemme monumentale ». Mais voilà, aujourd’hui, j’avais un cours de Nia à donner. Et il faut bien l’avouer, rester chez moi n’était pas une option. Non pas parce que je n’avais pas le choix, mais parce que j’aime trop ça pour ne pas le faire. Je savais que, comme chaque fois, une fois la session commencée, tout serait différent. Et c’est exactement ce qui s’est passé.
Allez, sac sur l’épaule, courte marche, bus, en route pour la salle. Et là, c’est la transformation ! Ce que j’adore, c’est que, dès que je me mets en mouvement avec mes élèves, c’est comme si tout le reste disparaissait. C’est un peu comme cette sensation quand tu es enfin dans l’avion pour les vacances : tu ne penses plus à tout ce que tu as failli oublier, juste au fait que tu es prête à profiter.
La magie du Nia : de l’hésitation à la joie de bouger
Dès que j’ai mis le pied hors du bus, j’ai ressenti un basculement. Cette motivation, que je ne trouvais pas plus tôt, est revenue. Une fois dans la salle et mes élèves, adultes, arrivées, la magie du Nia s’est opérée. Mon esprit, encore tendu par la préparation du cours, s’est vite orienté vers elles. C’est à ce moment que j’utilise ma sensibilité pour ressentir ce dont elles ont besoin. En me connectant à leur énergie, ma propre motivation monte en flèche, et je me sens prête à donner tout ce que j’ai.
J’avais une nouvelle élève qui venait faire un essai, donc pas de pression… juste un peu ! Mais comme d’habitude, je faisais confiance à mon instinct. J’avais décidé que la star du jour serait… roulement de tambour… LES OMOPLATES ! Soyons honnêtes, qui pense à ses omoplates, à part quand on fait des « ailes d’oiseau » pour rigoler ? Pourtant, elles sont tellement importantes !
Alors oui, aujourd’hui on a donné un peu d’amour à cette zone qu’on oublie souvent. Résultat ? Tout le monde a transpiré, moi y compris. À un moment, j’ai senti les gouttes de sueur glisser entre mes omoplates, et je me suis dit : « Ah, toi aussi tu sens que c’est intense ? C’est la première fois que tu sens autant ton dos ! » Quand une élève m’a dit : « C’était intense pour une reprise », j’ai souri.
Alors je leur ai rappelé un truc essentiel : écouter son corps. On n’a pas toutes le même niveau d’énergie, ni les mêmes mouvements. J’insiste sur l’adaptation du mouvement à leurs propres ressentis. Cette écoute est fondamentale. Je sais que chacune d’entre nous sait, au fond d’elle-même, lorsqu’aucun conditionnement n’existe, ce qui est le meilleur pour elle, son corps et son esprit. Alors, même si je suis là à bouger avec une grande intensité, ce n’est pas une raison pour me suivre aveuglément. Chacun à son rythme, chacun son amplitude !

Le Nia est bien plus qu’un simple cours de danse ou de fitness. C’est un moment de connexion avec soi-même. Il m’aide à calmer mon mental, à revenir dans mon corps et à me sentir ancrée, présente. Même les jours où je manque de motivation, l’effort physique et la connexion humaine transforment cette résistance initiale en un véritable moment de bien-être.
La vraie leçon du jour : l’effort est toujours plus cool une fois qu’on est dedans
Si je devais tirer une leçon de cette expérience, c’est celle-ci : la motivation n’est pas toujours une étincelle qui nous anime avant d’agir. Parfois, il faut juste faire ce premier pas – ou ce premier mouvement – et puis, tout s’enchaîne. Bouger, danser, partager cette énergie avec les autres, c’est tellement libérateur !

Le fait d’avoir donné ce cours m’a permis de ressentir ce dont j’avais besoin – de la même manière que je guide mes élèves à écouter leur corps. À la fin du cours, quand je sors de la salle, je me sens ancrée, présente, et aussi… super fière d’avoir bougé mes fesses hors de chez moi.
Alors, la prochaine fois que vous vous sentez démotivés, que ce soit pour une activité physique, une tâche professionnelle ou même une simple sortie, rappelez-vous que c’est souvent en agissant que l’énergie et le fun suivent. Comme dans le Nia, où chaque mouvement, aussi petit soit-il, peut ouvrir un chemin vers plus de conscience, de plaisir et d’équilibre, commencez par un premier pas, et voyez où il vous mène.
bougez vos omoplates, et le reste suivra !
Oh Tamara, je suis si contente que tu reprennes tes cours et tes newsletters!
La tu me permets de mettre des mots sur ce sujet.
En tant que prof de Nia, je danse tous les jours et hier encore je me demandais comment ça se faisait que je tire un peu la patte avant d’aller danser et une fois que j’y suis , je me regale, m’energise, m’ épanouis.
Pour moi il y’a ce côté routinier, ce ”danser avant tout”, avant de me “permettre” d’autres choses….ce devoir…et puis je mets la musique et mon corps en mouvement et toute ces lourdeurs s’évaporent, remplacées par la légèreté et la joie!
Merci pour ton partage révélateur!
Bonne continuation!
Merci Corinne! Quel plaisir de lire ton commentaire et ton partage !
Tu danses tous les jours ! Wahou ! J’avoue ne pas le faire. Je fais 5 minutes soit avant de me mettre au travail, soit pendant ma pause. Ca me fait déjà du bien!
Le mardi, je loue un espace de deux pièces dans lequel j’allie bureau/job et cours de danse à la pause de midi. J’adore !
A bientôt dans le blog, Corinne !